Témoignage N°1 d'un propriétaire de Poicephalus ventre rouge
Je suis allée le chercher le 17 juillet, j'ai pu voir ses parents, la volière où il vivait et toute l'installation de l'éleveur (c'est important pour juger de l'état de santé des oiseaux). Il m'a de suite paru très sauvage mais je n'ai pas changé d'avis, je voulais un rufiventris mâle EPP, je n'allais pas rentrer les mains vides.
la cage
Ce fut très difficile de le faire rentrer dans sa cage, il était statufié, cramponné aux barreaux, se demandant ce qui lui arrivait. J'ai un peu culpabilisé de le mettre en cage alors qu'il ne connaissait que la volière mais avec les sorties quotidiennes et la profusion de jouets et branchages qu'il a à disposition, il m'a semblé très bien se faire à son nouvel environnement.Les premiers jours
Il a un peu paniqué les 2 premiers jours, lorsque nous nous approchions, mais s'est rapidement calmé. Il est ensuite entré dans une période d'observation, il me suivait en permanence du regard, intrigué par mes activités. Ce petit est un grand observateur, on dirait qu'il prend tout en compte avant d'agir. J'ai tout de suite trouvé Max formidable de par son énorme curiosité, il a très rapidement goûté à tous ses jouets et aux fruits que je lui distribuais, avec une préférence pour les fruits rouges.Ce n'est que le 3ème jour que je lui ai ouvert la porte de sa cage. Ne voulant surtout pas perdre le peu de confiance qu'il aurait déjà pu avoir vis à vis de moi, avant d'ouvrir, j'avais décidé de ne pas l'attraper pour le rentrer et de le laisser dehors si il refusait de rentrer de lui-même. Evidemment, il ne rentra pas le premier soir... ni le second... ni le suivant... Il a donc fallu que je ruse et je ferma sa cage dès que la nuit était tombée. Ainsi, lorsqu'il se réveillait le matin avec une bonne faim, ses graines ne lui étaient pas accessibles jusqu'à ce que je me lève. A ce moment là, il rentrait bien vite. Il avait compris le truc en deux jours et depuis, il rentre tout seul le soir dès que son eau et ses graines sont changés.
Apprivoisement
Petit à petit, j'essai de l'amadouer avec de bonnes choses à manger. Je n'ai jamais insisté, si je constatais qu'il était encore trop peureux pour venir prendre la friandise à la main (principalement des fruits secs, il raffole des noix), je la déposais dans sa mangeoire et m'en allait. Sa peur diminuant, il fut de plus en plus courageux, il prenait les friandises de ma main mais les lâchaient comme si elles lui brûlaient le bec. Il descendait la récupérer dans le fond lorsque je m'éloignais.L'intelligence
Il a rapidement compris que ce que je lui présentais était toujours bon ou amusant (comme les arachides qu'il décortique avec passion sans en manger) et après quelques jours, il n'hésitait plus à venir prendre ce qu'il connaissait. Max est un petit perroquet extrêmement intelligent, il a très vite saisi que je ne lui veux aucun mal. Au fil des jours, il s'approche de plus en plus près de moi, devenant de plus en plus audacieux, il s'est déjà posé sur mon épaule (la première fois, je n'osais plus respirer !), accepte tout de ma main et les bisous sur son bec, à travers les barreaux, il monte sur un perchoir qu'on lui tend et commence à parler.Aujourd'hui
A l'heure actuelle, bien qu'il n'ait pas encore un an, il prononce déjà très clairement « un bisous » suivit du bruit du bisou et « j'veux pas ». Il imite divers sons dont le miaulement de mes chats (très comique).Pour résumer, Max est vraiment phénoménal et je ne regrette absolument pas mon choix.
Au contraire, ce petit m'apporte énormément de joie et de bonheur avec ses clownesqueries, son côté intrépide, sa curiosité, ses atterrissages en catastrophe, sa maladresse, ses acrobaties, ses essais dans la parole et sa façon de répondre lorsque l'on s'adresse à lui.