Témoignage N°2 d'un propriétaire de Poicephalus de Meyer

Eleveur de perruches australiennes depuis 1995, en juillet 2003 m'est venue l'envie égoïste d'avoir mon propre oiseau de compagnie. N'ayant jamais été attirée par les Amazones, sachant que les Gris sont difficiles, trouvant les Aras trop grands pour vivre dans la maison, les Loris trop compliqués niveau alimentation, les Cacatoès trop bruyants pour mon voisinage, etc... Je me suis tournée vers cette petite espèce de perroquets que sont les Poicephalus


Mon choix s'est alors porté sur le perroquet de Meyer. Je n'ai pas voulu du youyou car trop commun.
Je me suis donc renseignée pour trouver un éleveur de qualité proche de chez moi et par chance, il avait justement 2 perroquets de Meyer, élevés à la main, encore disponibles. Cassy, femelle, née en mars, fit donc son arrivée chez moi le 23 juillet 2003.

Au début, je ne savais pas vraiment comment m'y prendre avec elle. Elle ne savait que pincer mes doigts par jeu, héritage de son mois passé avec ses frères, en volière. Il a donc fallu que j'évite ses morsures et que je lui apprenne les caresses.

Très rapidement, Cassy s'est transformée en une boule de tendresse qui adore les gratouilles. C'est en pédalant avec une patte dans le vide, lorsqu'elle est dans sa cage, qu'elle essai d'attirer mon attention.
Elle adore participer à mes activités car très curieuse et c'est une véritable mère bisous, un pot de colle qui a le don de se mettre dans des positions délicates avec ses pirouettes.

Jusqu'à présent, elle n'a prononcé que 2 mots, dans les 6 premiers mois après son arrivée. Il s'agissait des mots «bisou» et «coucou» mais c'est une excellente imitatrice des divers sons qu'elle peut entendre à la maison et des cris de mes perruches australiennes.

Lors des sorties, elle dispose, sur la table de la cuisine, de 2 pots contenant des jouets kinder, des pièces de puzzle, des morceaux de bois colorés, des bouchons, toupies, clochettes, etc... Elle prend un énorme plaisir à vider entièrement ces deux pots, le bruit que fait chaque objet en tombant au sol semble la fasciner car elle les regarde avec beaucoup d'attention lorsqu'ils atteignent le sol.

Son éducation ne m'a pas semblée difficile, elle obéit très bien à l'ordre «monte» (pour la faire monter sur mon doigt) et au rappel. Par contre, en ce qui concernant le fameux «débarque» bien connu au Canada (pour la faire descendre du doigt), j'ai bien l'impression qu'elle n'y obéira jamais... elle s'y plait trop !

Cassy est très attachée à moi, trop attachée à moi. Lorsque je ne suis pas là, ma petite puce ne mange plus, ne joue plus et ne fait plus ses besoins non plus, on dirait qu'elle ne vit plus. C'est également une véritable terreur qui fait très peur à mon gros chien et qui a su dresser la plus chasseuse de mes 3 chattes.
Nous n'avons pu garder le jeune perroquet Gris du Gabon de ma mère, celui-ci vivait un enfer à cause d'elle. Ces faits sont la conséquence de l'élevage à la main.

Néanmoins, j'aime mon canard (son petit surnom venant du son «coin coin» qu'elle a reproduit quelques jours sans qu'elle n'ait jamais entendu de canard) chaque jour un peu plus et j'espère du fond du coeur qu'elle sera encore à mes côtés pour au moins les 39 prochaines années.

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